Va-t-on exiger de sortir Gisèle Halimi du Panthéon ?


Gisèle Halimi en 2008 (Wikipédia)

Il ne fait aucun doute que Gisèle Halimi aurait été poursuivie pour apologie de terrorisme et d’antisémitisme pour avoir dénoncé, dans un article de L’Humanité du 27 juillet 2014, voici 10 ans, l’horreur que subissait le Peuple Palestinien et qui, aujourd’hui, est d’une pire cruauté :

« Un peuple aux mains nues – le peuple palestinien – est en train de se faire massacrer. Une armée le tient en otage. Pourquoi ? Quelle cause défend ce peuple et que lui oppose-t-on ? J’affirme que cette cause est juste et sera reconnue comme telle dans l’histoire. Aujourd’hui règne un silence complice, en France, pays des droits de l’homme et dans tout un Occident américanisé. Je ne veux pas me taire. Je ne veux pas me résigner. Malgré le désert estival, je veux crier fort pour ces voix qui se sont tues et celles que l’on ne veut pas entendre. L’histoire jugera mais n’effacera pas le saccage. Saccage des vies, saccage d’un peuple, saccage des innocents. Le monde n’a-t-il pas espéré que la Shoah marquerait la fin définitive de la barbarie ? »