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« Et comme je regardais les murs de pierre massive, épais de deux ou trois pieds, la porte de bois et de fer épaisse d’un pied, la grille de fer qui altérait la lumière, je ne pouvais m’empêcher d’être frappé par la stupidité de cette institution qui me traitait comme si je n’étais rien que chair et os, à enfermer. […] Je voyais bien que s’il y avait un mur de pierres entre moi et mes concitoyens, il y en avait un d’encore plus difficile à escalader ou à percer avant qu’ils puissent être aussi libres que moi. »Henry-David Thoreau, 1849.

Depuis des années, les personnes ou organisations qui viennent en aide aux migrants ou réfugiés subissent de plus en plus de pressions et sont criminalisées. Le phénomène est généralisé au sein de l’Union européenne, mais la Belgique est singulièrement touchée.

Le droit international est par ailleurs très clair : aider des migrants et réfugiés n’est aucunement une infraction et par conséquent aucune poursuite pénale ne devrait avoir lieu. Mais, depuis quelques années, nous constatons l’inverse. L’appel du Parquet général revient à criminaliser de l’aide solidaire aux migrants.

Aujourd’hui, en Belgique, un acte de solidarité continue d’être passible d’une peine de prison. Aujourd’hui, en Belgique, on peut être embastiller pour avoir lutter contre l’inhumanité des politiques migratoires européennes. Celles-là mêmes qui contraignent les migrant.e.s et les réfugié.e.s à risquer leur vie sur le chemin de leur exil. Celles-là mêmes qui s’expriment dans la violence du contrôle frontalier, dans les passages à tabac, les battues, les intimidations et les humiliations de la police, de l’armée aux frontières.

Nous relayons l’appel à signature de l’association « La Solidarité n’est pas un crime »: Non à l’instrumentalisation politique de la justice !

Pour signer la pétition : C’est ici

 

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