La Grande Bretagne s’apprête à faire un cadeau à son nouveau maître, les Etats-Unis. ©FB de Free Julian Assange

Comme ailleurs dans le monde, rassemblons-nous à Bruxelles les 19 et 20 février pour empêcher l’extradition vers les Etats-Unis et exiger la libération de Julian Assange

Lundis 19 et 26 février

Rassemblement Place de la Monnaie de 17 à 19h.

Mardi 20 Février – Jour X

Manifestation devant l’ambassade des Etats-Unis à 10h

Côté avenue des Arts

Douze ans de persécution, douze ans de lawfare (instrumentalisation politique de la justice), douze ans de privation de liberté, douze ans de calomnies… Depuis 2010, le journaliste australien Julian Assange subit la vengeance de Washington.

En plus de l’immense injustice faite à un homme et à ses proches, la persécution de Julian Assange est aussi une tentative de criminalisation du journalisme d’investigation. C’est le droit d’informer et d’être informé qui est attaqué.

Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan.

Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les Etats-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison. À l’issue de ces deux jours d’audience, ou bien les deux juges de la Haute Cour autoriseront le fondateur de WikiLeaks à présenter formellement cet appel, ou bien ils le lui refuseront et il pourrait être extradé dans la foulée, dans les 48 heures selon son épouse, Stella Assange.

Pour la liberté de la presse. Pour les droits de l’homme. Pour les idéaux démocratiques. Pour la justice et la vérité. Julian Assange doit être libéré, protégé et indemnisé. La Belgique peut et doit lui offrir l’asile politique, comme l’a fait le Mexique par la voix du président Andrés Manuel López Obrador.

Julian Assange doit être libéré.

La Belgique doit lui accorder l’asile.