Hiroshima, Nagasaki : quand le feu nucléaire visait à ordonner le monde


Cet article de David Gozlan est paru dans la Raison (revue de la Fédération Nationale de la Libre Pensée) de Juillet 2015. Nous le republions à l’occasion de ces dates anniversaires des bombardements criminels d’Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, où des dizaines de milliers de japonais et japonaises (140 000 morts pour Hiroshima et 74 000 pour Nagasaki) périrent au nom du nouvel ordre mondial. Ce crime contre l’humanité devra un jour être jugé.

 

« Tout au long de l’histoire, on peut dire que l’influence politique des nations est allée de pair avec leur puissance militaire. » Henri Kissinger, A la Maison-Blanche (1968-1973)

Le 6 et 9 août 1945, deux bombes atomiques sont lâchées sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki, au cœur des deux villes. En quelques secondes, des milliers de vies furent fauchées. Soixante huit ans après, la société japonaise reste profondément marquée par cet acte de barbarie, inventant une culture jouant sur les frayeurs du nucléaire et de la guerre, exhortant les dirigeants à ne plus développer une politique militaire impérialiste (ce qui est contraire à leur Constitution), se culpabilisant de ce mauvais sort quand le spectre de la catastrophe nucléaire ressurgit suite au désastre de Fukushima. De leur côté, l’administration américaine rappelle fréquemment qu’en matière militaire, elle a les capacités, de et elle est capable de, ce dont personne ne semble douter.

On peut toujours se rassurer en énonçant ce grand principe de paix universel : ’l’arme nucléaire ne sera pas utilisée sinon ils nous renvoient à l’âge de fer’ et dans le ’nous’ il y a eux, les détenteurs de l’arme atomique. Pourtant, nul n’est rassuré. C’est la puissance de destruction exercée à Hiroshima et Nagasaki qui développe cette angoisse.

Plus de 130 000 morts en quelques secondes

Les deux bombes tuent sur le coup respectivement 75 000 personnes à Hiroshima, et plus de 60 000 à Nagasaki. Les radiations et les blessures poursuivront leur macabre œuvre en décimant dans les même proportions ceux qui ne sont pas morts sur le coup. Le 8 août 1945, le journal Le Monde titrait : ’Une révolution scientifique’, sans commentaire.

Dans le palmarès de l’horreur, il semble difficile de comparer les 300 000 morts de Dresde (bombardements qui ont duré près d’une semaine sans répits) ou ceux de février mars 1945 de Tokyo où 100 000 femmes, enfants et hommes perdirent la vie. Pourtant, Hiroshima et Nagasaki constituent l’apogée d’une politique de terreur par le recours systématique aux bombardements, la mort se donne de loin, ce qui fera dire encore des années plus au pilote de l’Enola Gay, le bombardier qui a transporté et lancé la bombe, « nous étions en guerre, nous avons fait notre travail. »

Qu’est-ce qui peut justifier l’horreur ? Était-il nécessaire de lancer deux bombes atomiques sur le Japon ? En août 1945, les Japonais n’étaient-ils pas prêts à se rendre ? Pour galvaniser les troupes avant le débarquement de Normandie, Dwight D. Eisenhower leurs a déclaré : « Nous n’accepterons que la victoire totale ». Ce qui est passé dans l’histoire comme un discours martial entraînant et positif, n’en reste pas moins la ligne de conduite des opérations militaires de la fin de cette Seconde guerre mondiale. Tous les moyens justifiaient l’écrasement de l’ennemi, même de celui qui ne s’était pas ouvertement déclaré.

Les Japonais subirent quant à eux les pluies incessantes des bombardiers américains, en effet, les batailles d’Iwo Jima et celle d’Okinawa ont ouvert les portes maritimes et aériennes vers l’ensemble de l’archipel nippon. Les batteries anti-aérienne japonaises ne touchant que peu de bombardiers, c’est un flux incessant de ces engins de morts qui survolent la capitale Japonaise. Un incendie permanent détruit ainsi des quartiers entiers de Tokyo, les pilotes américains se guidaient vers la ville grâce à l’intensité de l’incendie visible à 250 kilomètres. Des survivants raconteront que le feu les poursuivait tel un monstre. L’impact de ces bombardements sur le gouvernement japonais fut immédiat, le mur du Pacifique était tombé, ils pensaient déjà à la reddition.

Le désespoir des kamikazes ne correspond qu’aux derniers soubresauts d’un impérialisme japonais qui se savait vaincu. Beaucoup y ont vu une forme d’honneur, rappelant le traditionnel seppuku des samouraïs pour l’empereur, au nom de l’empereur, mais tous savaient que le Japon avait perdu la guerre.

 

Dans un de ces ouvrages, l’historien américain, Howard Zinn revient sur ce fait :

Nous savons aujourd’hui avec certitude qu’une invasion du japon n’était pas nécessaire pour mettre fin à cette guerre. Le Japon était battu, en pleine détresse, prêt à se rendre. Le U.S. Strategic Bombing Survey, qui interrogea 700 militaires et responsables politiques japonais après la guerre, parvint à cette conclusion : ’Se fondant sur une analyse détaillé des faits, étayée par les témoignages des responsables japonais survivants, la commission d’enquête est persuadée que, certainement avant le 31 décembre 1945 et, en toute probabilité, avant le 1er novembre de la même année, le Japon aurait capitulé même si la bombe atomique n’avait pas été larguée, même si la Russie n’était pas entrée en guerre et même si aucune invasion n’avait été planifiée ou envisagée. [1]’

Tuer pour sauver des vies ?

L’administration américaine le savait, mais usait d’un argument qui semble imparable auprès de sa propre opinion publique, de son économie tournée vers la guerre. Lancer deux bombes atomiques sauverait la vie de jeunes américains, certes au détriment de milliers de vies japonaises, communément appelé dans la propagande américaine « la vermine japonaise ». Le 9 août après avoir rasé Nagasaki, Truman devait s’adresser en ces termes à la Nation américaine :

Nous avons mis au point la bombe et nous nous en sommes servis. Nous nous en sommes servis contre ceux qui nous ont attaqués sans avertissement à Pearl Harbor, contre ceux qui ont affamé, battu et exécuté des prisonniers de guerre américains, contre ceux qui ont renoncé à obéir aux lois de la guerre. Nous l’avons utilisée pour raccourcir l’agonie de la guerre, pour sauver des milliers et des milliers de vies de jeunes Américains. [2]’ Trois jours avant Hiroshima n’existait plus, sur les mêmes ondes, il annonçait : ’Nous avons gagné.’

Nous ne reviendrons pas sur les lois de la guerre qui demeurent l’éternel chiffon que l’on agite pour exciter les haines et les rancœurs. La menée de la guerre n’a pas de loi. La guerre n’a qu’une loi : battre l’adversaire. Déjà dans son discours, Truman reconnaît dans l’accélération de ’l’agonie de la guerre’ la défaite imminente du Japon. Il ne finira pas de se justifier durant les années suivantes d’utiliser les vies américaines sauvées par cette décision, comprenant que son nom restera attaché à deux actes de barbarie inédits plus qu’à l’avènement de la paix.

Ainsi, les chiffres les plus fantaisistes sont évoqués : ’Tout au long de sa présidence, Harry Truman affirma que les destructions d’Hiroshima et de Nagasaki avaient sauvé un quart de million de vies humaines, mais, après la fin de son mandat, il commença à jongler avec les chiffres. Les journalistes qui écrivirent les ’Mémoires’ du Président citèrent, dans leur première version, le chiffre d’un demi-million de pertes (américaines et alliées), dont au moins trois cents mille morts. A la sortie du livre, en 1955, le total était passé à un demi-million de vies américaines sauvées et, en certaines occasions, Harry Truman alla jusqu’à parler d’un million. Le chiffre mythique d’un demi-million avait bien pu apaiser la conscience de Truman ; mais, d’autres acteurs, non directement impliqués dans ce jeu, allaient l’utiliser à des fins beaucoup plus explicites. Winston Churchill avait ses propres raisons, liées aux perspectives de guerre froide, pour pratiquer l’escalade : Hiroshima et Nagasaki, selon lui, avaient sauvé un million deux cent mille [vie]. L’homologue britannique de Curtis Le May, le maréchal Sir Arthur Harris, surnommé bomber, confident de Churchill et exécutant de la destruction de Dresde, alla même jusqu’à parler de trois à six millions de pertes évitées. [3]’

Les victimes japonaises n’ont pas le droit de cité dans cette macabre jonglerie de chiffres, attendant le déferlement de feu. Et pourtant, le matin du 6 aout 1945, quand le bombardier décolle avec dans son ventre cette bombe, indécemment surnommée Little Boy (Petit Garçon), d’autres raisons plus politiques assoient la décision du Président et de l’état major américains.

Staline s’était engagé à entrer en guerre contre le Japon dès le 8 août 1945, soit 90 jours après la fin du conflit en Europe, le temps de réorganiser ses troupes. Il est possible que l’engagement n’engage que celui qui y croit. Cependant, une première bombe le 6 août et une seconde le 9, marquent la mesure. Déjà, lors des conférences Yalta et Postdam, l’utilisation d’une nouvelle arme plane au-dessus des relations entre les protagonistes desdites conférences, la course au nouvel armement est lancée. Le secrétaire d’Etat américain James F. Byrnes se disait ’extrêmement soucieux d’en finir avec les Japonais avant que les Russes s’en mêlent.’

Les Japonais allaient se rendre

Russes, Britanniques et américains, tous savent que les japonais étaient prêts à se rendre. ’Le 13 juillet 1945, trois jours avant le succès du premier essai atomique au Nouveau-Mexique, les Etats-Unis avaient intercepté un message codé adressé par Togo, le ministre des Affaires étrangères japonais, à Sato, son ambassadeur à Moscou, lui conseillant de demander aux Soviétiques d’intercéder en leur faveur et lui signifiant que le Japon était prêt à mettre fin à la guerre pour peu qu’on ne lui impose pas une reddition sans conditions. Le 2 août, le ministère des Affaires étrangères fit parvenir un autre message à l’ambassadeur japonais à Moscou : ’Il ne reste plus que quelques jours pour parvenir à un accord qui puisse mettre fin à la guerre. […] Quant aux termes définitifs de l’accord, […] notre intention est de faire de la déclaration de Postdam [qui appelait à une reddition sans conditions] la base de notre réflexion sur ce sujet.’ [4]

Quelques historiens américains, ne pouvant nier le fait que l’administration américaine savait dès Juillet 1945 que les Japonais étaient prêts à se rendre, justifient l’utilisation de l’arme atomique par la seule condition sur laquelle les Japonais ne semblaient pas vouloir revenir. Quelle est cette condition qui justifierait d’exterminer des centaines de milliers de personnes, de poursuivre une guerre qui avait déjà décimé tant de jeunes gens, tant de familles ? Quelle est donc cette condition si inacceptable aux yeux des géants du nouvel ordre mondial de Yalta-Postdam ?

L’unique condition des Japonais était qu’on acceptât de respecter le caractère sacré de la personne de l’Empereur, considéré par le peuple japonais comme un personnage d’essence divine. [5]’ Qui peut comprendre le refus des Américains de s’asseoir à une table pour parler de la paix avec les Nippons ? D’autant plus qu’un Empereur infaillible qui signe la reddition de son pays, qui a perdu la guerre, qui a vu son pays à feu et à sang, est-il toujours aussi infaillible que cela ? Son pouvoir, aussi puissant soit-il, n’était-il pas terni par les années de guerre ?

Ce n’est, de fait, qu’un prétexte pour poursuivre, durant l’été 1945, la guerre, qu’un vague mobile pour faire tourner l’économie de guerre, enrichir les marchands de canons. A la fin de la guerre, les Américains, même en occupant une partie des îles japonaises, reconnaîtront la place de l’Empereur du Japon ; la continuité de l’Etat garantissait la stabilité relative d’un pays marqué par la peur de revoir se déclencher le feu nucléaire.

Double enjeu pour deux bombes

L’enjeu était en fait double : en allant jusqu’à l’utilisation de l’arme atomique, le gouvernement américain indiquait à l’URSS qu’ils étaient les plus puissants, tout en sachant eux-mêmes que cela ne durerait qu’un temps. ’Dès le début, les grandes puissances avaient d’ailleurs déjà entrepris subrepticement de ’se voler’ les unes les autres. Churchill élaborait des plans pour ’éliminer l’URSS’, envisageant d’armer les troupes allemandes en déroute en vue d’une attaque surprise ’de manière à [lui] imposer la volonté des Etats-Unis et de l’empire britannique’, une suggestion que, semble-t-il, ses propres généraux ne prirent pas au sérieux. De leur côté, les Etats-Unis firent plus que simplement parler : leur décision d’utiliser l’arme nucléaire contre le Japon, en août 1945, était motivée, tout au moins en partie, par le désir de montrer à Staline la gigantesque force de destruction dont ils disposaient. [6]’

Ecraser les peuples, dissuader toute volonté de résistance

Le deuxième enjeu, celui qui vertèbre la décision américaine, est la volonté d’indiquer à l’ensemble des peuples qu’un instantané de destruction est toujours possible, surtout contre celui qui oserait défier l’autorité américaine. Depuis 1944, les peuples se libérant du joug du fascisme cherchent à s’émanciper de la tutelle des impérialismes européens et américains, les peuples colonisés s’organisent sur la voie de l’indépendance. La guerre, formidable accélérateur de l’histoire, ouvre la voie à une prise de conscience et à des regroupements intolérables pour les impérialistes. En Grèce, en Yougoslavie, en France, en Chine, en Algérie, en Inde, en Afrique noire, des centaines de voix montent contre l’oppression politique et économique dont sont victimes les peuples. A ce titre, et osant la comparaison, le massacre de Sétif, en mai 1945, est un avertissement au peuple algérien qui voudrait prendre en main les rênes de sa destinée.

Il s’agit sous d’autres formes du même scénario qui a permis l’écrasement de la résistance grecque par les Britanniques alors qu’elle avait d’elle même chassé les régimes de collaboration au fascisme. Ainsi, la politique de bombardements intensifs sur l’Europe et le Japon est une stratégie de saturation des populations, visant à briser le moral des ces populations en décimant un partie d’entre elle. Cette stratégie sera employée tout au long de la fin du XXème siècle, les tapis de bombes comme préalable. Les terrains d’opération étant différents, l’armée américaine, forte de son expérience en 1944-1945, utilisera le Napalm au Viet-Nam pour contourner l’obstacle de la densité de la forêt ou des missiles de croisière adaptés aux constructions de Bagdad. Il fallait percer le bunker de Saddam Hussein, mais surtout effrayer assez les populations pour qu’elle se retourne contre le tyran local, prétexte fallacieux pour bombarder des civils.

Après Hiroshima, l’aviation américaine larguera sur plusieurs villes japonaises, des milliers de tracts en japonais expliquant : « À l’attention du Peuple Japonais. L’Amérique demande que vous prêtiez immédiatement attention à ce que vous allez lire sur cette feuille. Nous sommes en possession de l’explosif le plus destructeur jamais conçu par l’homme. Une seule de nos bombes atomiques, que nous avons récemment développées, est équivalente à la puissance explosive de 2 000 B-29 lors d’une seule mission. Cette affreuse affirmation doit vous faire réfléchir et nous pouvons vous assurer solennellement qu’elle est terriblement exacte. Nous venons juste de commencer à utiliser cette arme contre votre patrie. Si vous avez un quelconque doute, faites une enquête et demandez ce qui s’est passé à Hiroshima, quand une seule de nos bombes est tombée sur la ville. Avant d’utiliser cette bombe pour détruire toutes les ressources militaires qui permettent de continuer cette guerre inutile, nous vous demandons de faire une pétition à l’attention de l’Empereur pour cesser la guerre. Notre Président a exposé les treize conséquences d’une capitulation honorable. Nous vous pressons d’accepter ces conséquences et de commencer le processus de construction d’un nouveau Japon, meilleur et en paix. Vous devriez prendre maintenant des décisions pour arrêter la résistance militaire. Nous devrons autrement nous résoudre à utiliser cette bombe et toutes nos autres armes supérieures pour cesser rapidement et avec force cette guerre. » [7]

Le papier est d’un cynisme terrible, voilà plus d’un mois que l’Empereur du Japon s’échinait à obtenir une paix honorable. Le papier est d’un cynisme terrible, car en larguant ces papiers, Truman et consorts savaient pertinemment qu’une autre ville allait être rasée, qu’ils avaient déjà repoussé « la paix honorable ». Les mensonges se répètent dans l’horrible tragédie que fut le mensonge des armes de destruction massive en Irak, mais nous pourrions prendre n’importe quelle guerre. Il s’agit de mettre au pas les peuples en les dressant les uns contre les autres, en les faisant basculer dans la barbarie la plus abjecte. Au nom de quoi, au nom de qui ?

Dans son introduction à un article écrit en août 1945, George Orwell revenait sur ce premier bombardement atomique : ’Au moment où j’écris ceci, deux bombes ont été lancées. La première d’entre elles a complètement effacé de la carte plus de dix kilomètres carrés d’une ville japonaise et on dit qu’environ cinquante mille personnes sont mortes. La bombe pesait moins de deux cent cinquante kilos et est d’un type qu’on dit déjà être dépassé.

L’énergie atomique sera peut-être d’une très grande valeur pour l’homme, mais elle a été présentée pour la première fois au public sous forme de bombe – et il n’est pas vraiment nécessaire de faire remarquer ce que la découverte de cette arme terrible signifie pour la race humaine. C’est peut-être un tournant décisif dans l’histoire aussi important que la machine à vapeur. Pour l’instant, le processus de fabrication de la bombe est un secret que seuls les Etats-Unis connaissent complètement, mais des recherches dans ce sens sont poursuivies ailleurs et nous pouvons être certains que d’ici pue, trois pays, peut-être davantage, posséderons le moyen de se réduire mutuellement en poussière. Pas plus de quelques centaines de ces bombes, lancées sur les grandes villes ou sur les grandes régions industrielles, suffiraient à nous faire revenir à des conditions de sauvagerie primitive.

Ce qui signifie d’autant plus que toute personne capable de lire et de réfléchir devrait s’intéresser aux affaires politiques. Les guerres ne surviennent pas du fait de la méchanceté seule, elles sont dues à des jalousies et à des frictions – au sujet de marchés, de frontières, de matières premières, de minorités nationales – qui peuvent être éliminées si nous décidons vraiment à le faire. Comprendre où va le monde, et ce qui peut être fait afin d’empêcher la catastrophe, voilà surtout ce qui préoccupe les jeunes, parce que l’avenir leur appartient. S’assurer qu’il n’y aura jamais plus de guerre est encore plus important pour quelqu’un qui a seize ans que pour quelqu’un qui en a soixante. [8]’

David Gozlan
La Raison Juillet-Août 2015

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[1] ’Nous, le peuple des Etats-Unis…’, Howard Zinn, Editions Agone
[
2] Extrait du message du président Truman, le 9 août 1945, à la radio américaine, in L’Histoire n° 188, mai 1995, p. 48
[
3] Frédéric F. Clairmont, Le Monde diplomatique, août 1990.
[
4] ’Nous, le peuple des Etats-Unis…’, Howard Zinn, p 42,Editions Agone
[
5] ’Nous, le peuple des Etats-Unis…’, Howard Zinn, p 42,Editions Agone.
[
6] Une histoire de l’humanité, de l’âge de pierre au nouveau millénaire, Chris Harman, La Découverte.
[
7https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/kent csi/vol46no3/pdf/v46i3a07p.pdf
[8] Ecrits politiques (1928-1949), George Orwell. Editions Agone

http://www.fnlp.fr/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=106&cntnt01returnid=21