En ce 1er mai 2020, le CLP-KVD aux côtés des travailleurs


Communiqué de presse 

 

Bruxelles, le 30 avril 2020

En ce 1er mai 2020, le CLP-KVD aux côtés des travailleurs

 

Profitant de la situation dramatique, pourtant annoncée et dénoncée depuis des décennies par les travailleurs du secteur santé, le gouvernement Wilmès II, sous prétexte de « guerre sanitaire » et d’ « Union nationale » contre la pandémie, multiplie par voie de pouvoirs spéciaux, de lois, de décrets, des mesures déréglementant le droit du travail et restreignant les libertés publiques. Union nationale qui a comme objectif de dédouaner de leurs responsabilités les gouvernements successifs dans leur politique de destruction délibérée des services publics et plus particulièrement les services publics de santé. Destruction qui explique les ravages de cette pandémie.

Tout le programme réactionnaire du gouvernement d’Union nationale (qui ne dit pas son nom) peut se résumer ainsi : Union nationale pour amplifier la destruction des acquis sociaux ; Union nationale pour intégrer les organisations ouvrières à la mise en œuvre de la politique gouvernementale au service des exploiteurs ; Union nationale pour restreindre les libertés publiques ; Union nationale pour sauver l’Union européenne vaticane ; Union nationale pour continuer les opérations militaires extérieures.

Dans des conditions jamais connues de pandémie, qui touche en premier lieu les travailleurs, on assiste à une accentuation et à une accélération de la réaction. Deux logiques s’affrontent pour aujourd’hui et pour l’avenir : défense des acquis sociaux et libertés démocratiques, nouvelles conquêtes sociales, ou, au contraire, la réaction sur toute la ligne par la soumission aux intérêts financiers et industriels.

Le CLP-KVD, pour ce qui le concerne et sur le terrain qui est le sien, sera aux côtés de ceux et celles qui défendent les libertés démocratiques, les acquis sociaux, qui se battent pour reconquérir des droits perdus et/ou pour en arracher de nouveaux, qui luttent pour une égalité réelle entre tous et toutes, l’émancipation individuelle et collective.

Être fidèle au mouvement ouvrier démocratique et indépendant, c’est refuser « l’Union nationale» et défendre les acquis sociaux, démocratiques et laïques.

Le combat social et le combat laïque forment un seul et même combat.

 

Bruxelles, ce 30 avril 2020